Une journée de repos qui ne s’était pas déroulée comme prévue. Alors que la jeune femme s’était concoctée un petit programme pour prendre soin d’elle et de sa famille, notamment son fils Goten et son mari, Goku, cette dernière, occupée à nettoyer la chambre à coucher, avait reçu un message sur son bipeur lui prévenant qu’elle devait aller à l’hôpital de toute urgence. En effet, il semblerait que ses collègues aient besoin d’elle pour une mère ou un nouveau-né qui devait avoir un problème. Ainsi, Chi-Chi avait abandonné tout ce qu’elle avait débuté dans la chambre, prenant ses affaires, s’encourant vers la clinique. La jeune femme avait parfaitement conscience de l’enjeu que coûtait un accouchement. Elle en avait vécu deux qui, fort heureusement, s’étaient bien déroulés. Choisir de faire cette profession n’était pas un choix pris à la légère. Aider une mère à mettre au monde un enfant, c’était magique mais sauver ce nouveau-né d’une possible mort due à une obstruction des voies respirations par exemple, ce fut bien une autre histoire. Chaque jour, elle espérait qu’on ne l’appelle pas pour une urgence. Chaque jour, elle espérait que les arrivées d’accouchements se passent parfaitement bien sans la présence de complications. La chirurgie obstétrique, comme toute autre profession incluant la vie d’individus, était un travail qui demandait une forte personnalité. Une personne qui soit sensible, qui ne supporte pas la vue du sang, ne parviendrait jamais à mener à bien une opération quelconque sans être évanouie. Chi-Chi n’aurait jamais pensé qu’elle travaillerait un jour. Pour elle, elle s’était imaginée qu’elle passerait sa vie à la maison, bien sagement au Mont Paozû, à prendre soin de sa famille et à être présente coûte que coûte pour elle. Malgré son métier, elle gardait toujours ça dans sa priorité. Sa famille était absolument tout pour elle. Sans elle, Chi-Chi ne serait pas devenue la femme qu’elle était aujourd’hui. Bien entendu, combattante dans l’âme, elle aurait pu facilement se tourner vers les Arts Martiaux et continuer à s’entraîner comme le faisaient si bien son époux et ses enfants. Cependant, prendre une direction différente, à l’opposé de ses hommes, sortirait de l’originalité, ce fut ce qu’elle avait fait. Elle en était satisfaite et ne le regrettait pas. De temps à autre, à l’abri des regards indiscrets, Chi-Chi exécutait quelques séances d’entraînements alliant des exercices de fitness. Ainsi, elle gardait la ligne et une santé hors norme…

Chi-Chi était sortie de la clinique heureuse et soulagée. Le médecin de garde l’avait bipé par erreur. Il n’y avait eu aucunes complications pour l’une des patientes, les nouveaux-nés se portaient bien… Elle avait pris l’initiative de vérifier chacune des patientes pour s’en assurer avant de retourner au Mont Paozû. Retrouver sa maison, l’odeur de la campagne, les vêtements qui séchaient à l’extérieur grâce à ce soleil resplendissant… C’était idyllique. Si elle se dépêchait, elle pourrait rentrer à temps pour ne pas rater le retour de Goku. Il s’en allait souvent, parfois sans donner de nouvelles, s’entraîner, se perfectionner pour devenir plus fort. Il l’impressionnait. Elle n’aurait jamais pensé qu’elle tomberait amoureuse d’un homme tel que lui. Partageant la vie d’un Saiyen, la jeune femme aurait pu se lancer dans la cuisine et devenir cuisinière aussi. Les nombreux repas qu’elle préparait pourraient parfaitement entrer dans un menu d’un restaurant de la ville. Cependant, elle cuisinait uniquement pour son entourage. Elle s’en sortait très bien ainsi. Passant au supermarché afin de faire quelques petites courses, Chi-Chi prit la direction de la maison, les bras chargés de paquets.

« Je suis rentrée ! Il n’y a personne ? »

N’entendant aucun son provenir de l’une des pièces de la maison, Chi-Chi haussa les épaules et retira sa veste, la déposant sur le porte manteau posé non loin de la porte d’entrée. Jetant un coup d’œil furtif vers l’horloge accroché au mur de la cuisine, elle se rendit à l’intérieur de celle-ci pour ranger les courses réalisées dans les placards, dans le réfrigérateur. Lorsque cela fut terminé, elle prit une grande casserole d’une des armoires, la remplissant d’eau froide, la plaçant sur un gaz qu’elle alluma. Mettant le feu à feu doux, elle sortit un grand paquet de riz, prenant également le nécessaire pour préparer un plat qu’elle ne réalisait pas très souvent : l’Oyakodon. Avant de poursuivre, elle quitta la cuisine, montant les escaliers, se dirigeant vers la salle à coucher. Haussant les sourcils, elle découvrit des vêtements sur le lit. Des vêtements qui n’étaient pas présents quand elle était partie. Goku n’était certainement pas très loin de la maison. Les prenant, elle se dirigea vers la salle de bain. Elle entra à l’intérieur et introduit les vêtements dans la machine à laver avant de descendre et de se rendre dans la cuisine. Elle poursuit la préparation du plat, chantonnant quelques notes d’une chanson. S’avançant dans cette réalisation, elle entendit du bruit provenant de la porte d’entrée.

« Goku ? C’est toi ? Tu arrives à temps. Je suis en train de préparer le repas. Tu ne tarderas pas à passer à table. »

Même s’il devra s’armer d’un peu de patience….

Une journée banale, du moins calme, j'ai quitter Chi-Chi et les enfants tôt ce matin, et pour faire toujours et encore la même chose, m'entrainer. Le soleil vient à peine de se lever et une fois la porte d'entrée franchise, je respire cet air frais et une sourire radieux étire mes lèvres et me voilà parti à commencer un petit échauffement matinal dans ce kimono, le même depuis de nombreuses années, le même que lave et repasse Chi-Chi et le pire c'est qu'elle ne se plait jamais, quelque part je dois l'impressionner à me donner autant pour me perfectionner encore et encore. Des foulées dans les bois, des acrobaties dans les arbres, rien de compliqué pour arriver à mon terrain d'entrainement habituel, une petite plaine qui longe le Mont Paozû, assez vaste pour me lâcher complètement et ne pas retenir mes coups, ce qui m'arrange vu cette envie incessante dans ma tête de devenir le plus puissant sur cette planète. Je ne sais même pas combien d'heures ont défilées, deux, trois, peut-être quatre heures mais je n'ai aucune notion du temps quand je m'entraine et c'est ce qui parfois dérange Chi-Chi, je sais que je pars très souvent, même trop souvent sans prévenir, m'absenter des heures mais je ne vais pas passer ma journée à m'entrainer jusqu'à ne plus sentir mon corps, après tout, je passe tellement de temps à m'entrainer que j'en oublie aussi ma famille. Je suis en sueur, je reprend mon souffle après cette série physique d'offensive de coups de pieds et de poings, mais ce temps de récupération est de courte durée, je reprend l'entrainement en passant à la défensive, me dirigeant vers un rocher particulièrement coriace de part sa stature et sa hauteur mais en le frappant de mon poing ayant concentrée une partie de mon ki, il part vite en morceaux, des morceaux de roches qui me serviront pour cet exercice. Les lançant dans les airs avec puissance pour qu'ils partent loin dans le ciel, je passe à la défensive, sautant dans les airs et déviant chaque morceaux retombant sur moi avec mes poings et mes pieds, alternant également avec des rafales de ki expulsées des paumes de mes mains pour finalement retomber au sol avec un brouillard de poussière, un sourire affiché sur mes lèvres et je répète cet exercice encore et encore, avec à chaque fois des rochers deux fois plus gros et imposant. Il est temps d'arrêter pour aujourd'hui, je suis assez satisfait pour ces heures d'entrainement, je ne ressens pas encore en moi de l'amélioration mais je sais que j'ai progresser.

Je ne rentre pas comme je suis venu, je marche, certes la maison est à des kilomètres d'ici, mais marcher me fera récupérer et entrainera mon endurance. Plus je me rapproche du Mont et plus je sens cette odeur parcourir mes narines, je sais déjà que Chi-Chi est aux fourneaux, je sais qu'en rentrant, mon estomac arrêtera de faire des siennes pour être combler de ses plats si succulent. Je reste tout de même pensif sur le trajet du retour, gardant toujours en mémoire ce combat contre mon frère saiyen, je me suis sacrifier pour le vaincre, avec une grande aide de Piccolo, je n'étais pas assez fort et je crois que c'est pour cette raison que j'ai doublé d'effort pour m'entrainer encore plus, je ne croyais pas venir d'une autre planète, d'appartenir à une race différente des terriens mais au fond de moi je suis terrien, je l'ai toujours été. Me voilà presque arriver, accélérant le pas attirer par cette odeur de ce que prépare Chi-Chi, et apercevant enfin la maison, je sens mon ventre faire des siennes et j'avoue ne plus pouvoir me retenir et me dépêcher à entrer. Ouvrant la porte, je la vois dans la cuisine avec son tablier, un sourire aux lèvres refermant la porte « C'est moi oui. Je m'en suis douté, j'ai sentis cette bonne odeur des kilomètres à la ronde. » je m’avançais vers elle, déposant mes lèvres sur sa joue puis aller jusqu'au frigo et prendre une bouteille d'eau et sans surprise la finir en moins de dix secondes, c'est que ça donne soif de s'entrainer autant que je m'entraine.

 

« A des kilomètres à la ronde ? Je suis bien contente de ne pas avoir des voisins Saiyens. Ils auraient pu prendre ta place. »

Si son mari avait cette capacité à sentir l’odeur de ses plats à des kilomètres d’ici, recevoir du monde à la maison, à l’improviste et certainement que Chi-Chi aurait usé de son don d’hystérie, de colère pour faire comprendre sa façon de penser à ces individus. Naturellement, elle commencerait en prenant une voix douce, digne d’une véritable maîtresse de maison avant d’augmenter le son de sa voix crescendo et de les faire déguerpir… à coup de balai ! Aucun troupeau ne devait pénétrer dans sa propriété. C’était impoli et elle agirait de la même façon. La jeune femme n’était pas de celle qui se laissait facilement faire. Même si elle sentait qu’elle pourrait être dans une position assez délicate, elle tenterait de se battre jusqu’au bout avant d’être forcée d’abandonner… Un abandon qui serait présent et effectif si elle venait à se retrouver nez à nez, en tête à tête, avec le sol.

« Comment s’est passé ton entraînement ? »

Tournant légèrement la tête derrière elle, elle vit Goku s’installer à table, se réhydratant avec une bouteille d’eau. Elle n’arrivait toujours pas à assimiler cette capacité que possédait ses enfants et son époux à avoir un appétit d’ogres, à manger à une vitesse fulgurante et à boire ainsi également. Goûtant la fin de sa préparation, elle affichait une mine satisfaite. Elle commençait par mettre la table en disposant les couverts, les assiettes, les verres ainsi d’une grande bouteille d’eau fraîche et une autre contenant du jus de fruits frais. Les installant harmonieusement sur la table après l’avoir recouverte d’une belle nappe, cette dernière recouverte également d’une nappe en papier (idéal pour la jeter directement en cas de miettes  et/ou autres déchets). Ensuite, elle se mit à préparer les accompagnements pour ce plat principal à savoir des salades, préparant, en plus, le panier de fruits pour le dessert. Cela terminé, Chi-Chi disposa, enfin, le plat au milieu de la table. Enfin, parce qu’elle entendait aisément le ventre de son mari gargouiller et elle ne put s’empêcher de laisser la cuisine se couvrir de son rire. Le regard posé sur son mari, elle se rapprocha de ce dernier, sa main se posant délicatement, en douceur sur la joue de Goku.

« Tu devrais tout de même faire attention. Je sais que c’est vital pour toi de t’entraîner aussi durement mais ménages-toi un peu. »

Goku avait déjà connu la mort une première fois et elle ne souhaitait pas que ça se recommence mais, malgré tout, elle voulait qu’il continuait de se battre et de ne pas trop se laisser aller. Cependant, il méritait, tout de même, de se reposer un peu et Chi-Chi essayait, à chaque fois, de lui faciliter la tâche du mieux qu’elle le pouvait. Déposant les accompagnements sur la table, Chi-Chi s’y installa en face de son mari, lui adressant un sourire, l’indiquant qu’il pouvait commencer à manger. Il n’était nullement nécessaire d’attendre. C’était chaud, l’odeur augmentait les gargouillements du couple et Chi-Chi ne tarda pas à se mettre à manger, souhaitant un bon appétit à son mari. Ouvrant le bouchon de la bouteille d’eau, elle en versa le contenu à l’intérieur de son verre. Elle ferma la bouteille, la remit à sa place initiale et porta le verre à ses lèvres, buvant quelques gorgées. Ensuite, son assiette terminée, elle s’attaqua à l’une des assiettes de salades disposées sur la table. Elle mangea quelques bouchées, levant les yeux vers son époux.

« Une fois le ventre rempli, tu vas t’entraîner à nouveau ou tu t’accordes une pause plus longue ?  »

Une question qui n’était pas anodine. En effet, étant en congé, elle aurait davantage de temps pour rester dans la demeure familiale. Elle avait encore des tâches ménagères à accomplir mais elle saurait prendre soin de Goku, ce dont chaque femme se doit de faire pour leur époux. C’était bien légitime après tout. Pour l'heure, la jeune femme ignorait ce qui satisferait Goku en cet instant, si ce n'était un bon gros repas, mais elle finirait bien par avoir quelques idées.

« Tous les saiyens n'ont pas mon odorat ma chérie puis toi-même tu sais que personne ne peut prendre ma place. » il est vrai que quelques fois je me dis que Chi-Chi peut se sentir vulnérable quand je suis pas là, certes elle sait se défendre mais des saiyens, elle n'a aucune chance. Je lui fais confiance aveuglement et je sais qu'elle ne se serait pas du tout montrer sympathique si on venait à l'improviste chez nous, disons qu'elle à ses principes, et je sais de quoi je parle, ils sont plus que strictes, c'est une combattante, jamais elle n'abandonnera et elle sera toujours déterminé à suivre ses propres principes. Alors que je prenais place à table avec la bouteille d'eau que je venais de prendre dans le frigo, je l'entendais tout en ouvrant le bouchon de celle-ci et d'en avaler toute l'eau fraiche en quelques secondes, me demander des nouvelles de mon entrainement « Et bien plutôt utile, enfin je ne sais pas trop, je sais que j'ai progresser mais je ne le ressens pas, je crois que ça me manque les vrais combats où je suis sûr de me faire plaisir, comme avec Végéta il y a plus de vingt ans, tu t'en souviens ?. » lui répondais-je avec un léger sourire et des pensées nostalgiques. C'est vrai que depuis ce fameux jour, on peut dire qu'il n'y a pas vraiment eu de nouveaux dangers, la paix s'est imposée et je crois que je commence sérieusement à m'en lasser, ça fait beaucoup trop longtemps que je m'entraine et toujours plus à chaque fois car je sais que quand il a fallut que je me sacrifie pour que Radditz soit vaincu, je n'étais pas assez fort et encore, je suis sorti vivant de mon combat contre Végéta mais je sais que je n'étais pas prêt pour le dominer et le fait de ne plus combattre comme à cette époque me manque de plus en plus. Restant tout de même pensif et nostalgique, je laissais mes yeux se poser sur elle, la voir ne rien faire pendant plus de deux secondes était impossible, elle mettait la table, elle finissait de préparer le repas, un repas dont l'odeur se faisait ressentir dans mes narines et qui interpellait mon estomac par ce gargouillement qui eu le droit d'accompagner la cuisine du rire de Chi-Chi.

Déposant le plat au milieu de la table, je la vis se rapprocher de moi et venir déposer sa main sur ma joue, j'avais un faible sourire juste à cet petit contact et un sourire certain en entendant ces paroles sortir d'entre ses lèvres « Je sais, mais si je ne m'entraine pas durant des heures j'ai l'impression que ce n'est pas pareil, j'ai besoin de m'entrainer, ça fait beaucoup trop longtemps que je m'entraine sans presque ressentir le moindre résultat. » répondis-je caressant sa petite joue avant de la voir s'asseoir en face de moi, me souhaiter un bon appétit avant de commencer à manger. Je ne perdais pas de temps à me servir et engloutir presque tout ce que je pouvais, c'était tellement bon et au contraire de Chi-Chi qui mangeait à un rythme serin et calme, le temps de savourer chaque bouchée, comme tout le temps je passe mon temps à avaler le plus de nourriture pour combler mon estomac, j'ai vraiment de la chance d'avoir une cuisinière en or pour faire des quantités aussi énormes qui à chaque fois arriver à me couper l'appétit, dans le bon sens du terme. « Non, cet après-midi je repose mon corps, je ne sais même pas combien de temps je suis resté à m'entrainer mais sûr qu'après manger je reste à la maison. » j'avais le sourire aux lèvres essuyant ma bouche avec ma serviette, j'avais clairement le ventre rempli et grâce à elle mais je ne quittais pas la table avant qu'elle n'ait fini son assiette « T'as des nouvelles de Gohan ? et Goten est dans sa chambre ? » lui demandais-je, pour ne pas installer un silence le temps que le repas se termine.

Un sourire avait été affiché sur les lèvres de la jeune femme. Personne ne pouvait rivaliser face à Goku. Les seules personnes, qui avaient le droit d’entrer chez elle, étaient bien leurs plus proches amis, leur famille… Bien entendu, la jeune femme ne laisserait jamais un homme ou une femme qui venait à se trouver à souffrir dans d’atroces souffrances à cause d’une quelconque blessure. Elle avait des principes, des priorités… Mais ne pas secourir une personne blessée, ce n’était clairement pas inscrit dans son karma, dans son éducation. Jetant un petit coup d’œil vers la fenêtre de la cuisine, observant un oiseau se poser sur une branche d’un arbre, un sourire béat restait figé sur ses lèvres. « Et heureusement ! Je me verrais dans l’obligation d’agir en utilisant mes casseroles spécialement prévues pour donner quelques raclées à ces rapaces de ventres sur pattes ou d’empêcheurs de tourner en rond. » Chi-Chi possédait, dans sa cuisine, un placard consacré à l’électroménager avec les casseroles, poêles en tout genre ainsi que des ustensiles de cuisine. Par contre, elle ne l’avait jamais dit, mais elle avait un autre endroit aménagé d’armes inoffensifs tels que des casseroles qu’elle pourrait effleurer sans avoir mal au cœur ou d’armes un peu plus dangereuses entrant dans la catégorie des armes à feux. Comment s’en était-elle procurée ? Le mari d’une de ses patientes était inspecteur de police et il avait jugé bon de conseiller Chi-Chi à avoir des armes de défenses, qu’importe ce qui pouvait arriver, il fallait bien se sécuriser. Donc,  elle avait pris les dispositions nécessaires pour s’en procurer, ayant également un port d’armes pour pouvoir les utiliser au nom de la loi. Par contre, elle ne les prenait jamais avec elle, les laissant bien dans sa cachette secrète. Son sac n’avait qu’une bombe lacrymogène ou un taser, cela dépendait de son humeur à son réveil.  

La Terre avait vécu un nombre incalculable d’années de tranquillité et d’une paix sans nom. Il s’agissait d’un mensonge. Chi-Chi avait compté chaque jour, les barrant systématiquement du calendrier. Les années passèrent, les calendriers se changèrent et le temps continuait de leur apporter que de bonnes nouvelles. Aucun être maléfique ne s’était manifesté depuis la mort du frère de Goku, Radditz ainsi que la confrontation qu’il avait eu contre Végéta. Chi-Chi avait très mal vaincu la mort de son mari à l’époque de Radditz. Perdre l’homme que l’on aimait n’était pas une situation facile à gérer et la douleur était bien présente, sans que personne ne puisse l’adoucir. Mais elle avait son jeune garçon, Gohan, à ses côtés ainsi que son père. Grâce à eux, elle avait su tenir le coup. Bien qu’elle n’allait certainement pas servir à grand-chose, elle se tourna vers son mari, affichant un sourire sur les lèvres. « Oh oui je m’en souviens et je sais que ça te manque de te battre contre des adversaires tels que lui. Même si cela risque de ne pas être gratifiant pour toi, que dirais-tu que toi et moi… » Elle s’arrêta un peu, une lueur de défi dans le regard. « Je pourrais, peut-être, être ton adversaire et tu pourras peut-être ressentir quelque chose. Bon, je n’ai pas le niveau de Végéta ou d’un de nos fils mais je suis une combattante, une guerrière, je le suis toujours alors… » Elle prit une position de combat classique. « Tu pourras compter sur moi et ne pas retenir tes coups sinon, ce ne serait pas du jeu et là, je ne progresserai pas tu vois ? » Elle rit avant de reprendre son sérieux et de déposer un baiser contre sa tempe droite. « N’aies aucune inquiétude mon chéri. Je ne suis que ta femme mais je peux t’aider à faire ça. Je sais que j’en suis capable. »

Ce besoin vital de s’entraîner… Cela aurait été un mensonge si Chi-Chi disait qu’elle ne le comprenait pas. Elle se mettait à sa place et il était parfaitement clair qu’il n’était rien sans cette poussée d’adrénaline. Il était cet homme doux, naïve et tellement enfantin et il pouvait être cet être doté de capacités exceptionnelles, capable de soulever des montagnes, se montrant particulièrement combattant, arrivant même à se faire craindre de ses adversaires. C’était un personnage que Chi-Chi aimait toujours autant aujourd’hui. « Nous allons changer ça. Fais-moi confiance. » Alors qu’elle arrivait vers la fin de son repas, la jeune femme eut un sourire sur le coin de ses lèvres. Elle but quelques gorgées de son verre avant de prendre la parole. « Certain ? Tu me le promets ? C’est que j’ai besoin de toi ici et je vais te garder de force s’il le faut. » Usant d’une touche de taquinerie, elle termina son repas, suffisamment rassasiée. Elle se leva de la table après s’être essuyée la bouche avec sa serviette. « Gohan vit une vie paisible avec Videl et Pan. Je n’ai pas eu beaucoup de ses nouvelles mais mon instinct maternel me dit qu’il va bien. Quant à Gohan, où penses-tu qu’il soit à cette heure-ci ? Avec Trunks, à s’entraîner comme des petites fous. » Elle n’avait jamais voulu que ses enfants s’entraînent, à prendre l’exemple de leur père. Mais, Chi-Chi avait fini par prendre conscience qu’ils devaient passer par cette étape dans leur éducation. Tout comme avec Gohan, elle se montrait sévère et stricte envers Goten pour qu’il ait un minimum de connaissances intellectuelles tout comme son grand-frère a eu par le passé. « Ces deux-là me font penser à toi et à Végéta… Tels pères, tels fils ! »

La table avait été débarrassée, la vaisselle avait été faite, la cuisine était propre, sans une goutte de gras ou de miettes qui pourraient traînées dans un coin de table ou bien incrustées dans le sol. Respirant l’air frais en ayant passé sa tête à travers la fenêtre de la cuisine, elle retira son tablier qu’elle déposa contre son support.

« Bien ! Alors, que proposes-tu que nous fassions mon chéri ? Que souhaites-tu que je fasse pour que tu puisses bien te reposer ? Un bon bain moussant comme tu les aimes ! Ce serait un bon début, ne trouves-tu pas ? »

Ce qui restait fou avec Chi-Chi, c'est ses principes, elle ne vit que par eux et en aucune situation elle dérogera à ceux-ci. Notre famille et nos amis, du moins les plus proches sont ceux en qui elle a le plus confiance et donc, ceux qui peuvent s'inviter d'eux-même chez nous mais bien-sûr, connaissant ma femme, passer à l'improviste n'est pas la meilleure chose à faire, disons qu'elle aime être prévenue, ça fait parti de ses principes et autant dire qu'avec elle, on doit s'adapter à ses principes et aucunement le contraire sauf pour s'attirer ses foudres. Je ne manquais pas de sourire à sa réponse à la remarque que je venais de sortir « Oh oui, ça je sais chérie. » ajoutais-je avant de m'asseoir à table ayant ce petit souvenir de nostalgie, pensant à mon sacrifice pour éliminer mon frère saiyen Radditz et à mon combat contre Vegeta, qui m'handicapa tout de même de plus de dix ans sans être capable de combattre, mes jambes devenues beaucoup trop fragiles. « Tu sais avec mon handicap, Vegeta à prit une avance considérable, je sais qu'il me domine. » je ne comprenais pas très bien la fin de sa phrase et elle prouva mes dires après une petite pause de silence me fixant avec toute cette malice et cet air de défis, ce qui eu l'audace de m'afficher un surire sur les lèvres « Tu m'épates Chi-Chi, je sais que t'es la plus grande combattante que je connaisse mais tu es sûr de vouloir t'entrainer avec moi, souviens toi du Tenkaichi Budokai où j'ai finis en finale contre Piccolo, en demi c'était toi.. » je ne savais pas trop comment tourner la forme de cette phrase pour faire quelque chose de moins irritable, surtout concernant ma femme. Je la voyais insister toujours et encore essayant de me dissuader prenant une position de combat, qui me fit vraiment sourire, elle prenait à cœur mes entrainements, résultant de beaucoup d'heures loin d'elle et même si au début, elle me reprochait beaucoup trop souvent de m'amuser et combattre au lieu de penser à ma famille et m'occuper d'elle, maintenant ça fait parti de son rythme de vie quotidien, bien que depuis mon handicap, la famille a prit une réelle importance à mes yeux. « Si je comprend bien tu veux que je suis ton maitre en plus de ton mari ? » je lâchais un petit sourire aux lèvres, ça serait un réel plaisir de l'entrainer, tout comme j'ai entrainer Gohan, Goten et Pan, à croire que j'ai ça dans le sang.

Je sentais ses lèvres se déposer sur ma tempe en me sortant une remarque plutôt encourageante « Si tu t'en sens capable alors, aucun soucis, mais je dois vraiment me laisser aller dans les coups et ne pas me retenir ? » lui demandais-je curieux et surtout protecteur, je ne voudrais pas la ramasser à la petite cuillère, Chi-Chi est une battante, une gagnante, une détermine et j'en passe, si elle s'en sent capable c'est que c'est relativement le cas et qu'elle assume de prendre des coups mais elle se sent prête à reprendre les arts martiaux du moins à une fréquence beaucoup plus réduite que moi, mais tout de même, qu'elle retouche à ces arts me touche. « J'espère bien ma chérie. » je dégustais un succulent et excellent repas comme à peu près tout le temps, elle avait un véritable don à la place d'une passion, je savais qu'avec elle, jamais je me mourrais de faim puis elle me connait par coeur, elle sait cuisiner en grande quantité et encore quand j'ai faim de chez faim, elle prend souvent son courage à deux mains pour que mon estomac soit rassasier, phénomène rare. Je n'allais pas me dépenser comme ce matin, cet après-midi je reste ici prêt d'elle, ce qu'elle voulait je pense et je le lui confirmais, échappant ainsi ses doutes « Je te le promets, j'ai envie de profiter de toi cet après-midi. » dis-je prenant par la suite des nouvelles de mes deux fils, bien occupés à soit s'entrainer soit à prendre son travail au sérieux et son rôle de père de famille « Je suis sûr aussi que Gohan va bien, je l'aurais sentis aussi si quelque chose n'allait pas puis c'est vrai que Goten n'arrête pas de trainer avec Trunks, tel père tel fils tu crois vraiment ? » ajoutais-je d'un sourire taquin alors que le repas venait de se terminer et qu'elle entamait la vaisselle. Un bon bain moussant ? Elle venait de me proposer ça pour que je me repose, comment refuser, personne peut refuser « Oh oui, un bain ! » je la voyais replier son tablier puis je venais vers elle, déposer mes lèvres sur les siennes « Tu le prends avec moi pour te délasser aussi ou il ne m'est que réservé ? » je souriais, je devais avouer que ça faisait aussi du bien de passer du temps à ne pas s'entrainer même si tout le monde le sait, c'est une chose qui m'est bien difficile à faire.

La raison, pour laquelle la jeune femme continuait d’être inquiète pour son mari, était simple et légitime. L’affrontement, le combat qu’il avait eu contre Vegeta a eu des effets néfastes sur la santé de l’homme qui partageait la vie de Chi-Chi. Il était parvenu à se sortir vainqueur de ce combat mais en sacrifiant les capacités motrices de son corps, plus particulièrement de ses jambes. Goku était passé par de la kinésithérapie, par l’avis de nombreux médecins, subissant, également, une opération pour espérer une amélioration. Ces années étaient horribles pour lui et la jeune femme le savait. Goku était né pour combattre, à s’entraîner d’arrache-pied pour se défendre, pour défendre ses terres, pour protéger ses proches, pour garder une quelconque sécurité dans son entourage. Chi-Chi était restée aux chevets de son mari, essayant de modérer tous ces moments durant lesquels le Saiyen ne pouvait plus rester dans une telle position. Il n’avait eu, cependant, pas le choix. Il devait vivre avec. Bien qu’il avait retrouvé les capacités motrices principales pour réussir à marcher, à trottiner à nouveau, il restait encore fragile. Pouvoir s’entraîner avec lui ne serait pas que bénéfique pour elle mais elle veillerait à ce qu’il ne force pas énormément sur ses jambes. Il devait aller en douceur et se ménager… « Chéri… Tu as quelque chose que Vegeta n’a pas. Il a toujours agit avec l’énergie de pouvoir te battre, de se montrer le plus fort d’entre vous deux. Tu n’es pas comme lui. Tu cherches à te perfectionner pour de bonnes raisons qui ne sont pas égoïstes. Il te domine, peut-être, maintenant, profitant de ton handicap, il se repose sur ses lauriers. Je sais, au fond de moi, que tu auras toujours une avance sur lui. Je te connais et je ne te laisserais pas en douter. » Il fallait absolument que Goku se ressaisisse. Et s’il fallait pour y parvenir que Chi-Chi vint à employer des méthodes qu’elle n’aurait jamais pensé utiliser auparavant, elle le ferait sans aucune hésitation. A l’entente du Tenkaichi Budokai, la jeune femme esquissait un sourire amusé, le regard devenu pétillant, rempli de malices.  « Goku… Souviens-toi que je t’ai laissé gagner parce que tu as rempli ta part du marché en te mariant avec moi. Saches que si cela avait été autrement, j’aurai gagné ce tournoi. » Bien entendu, elle n’aurait jamais été à la hauteur de Piccolo mais pouvoir s’amuser de son mari et le taquiner ainsi était plaisant. De ce fait, alors qu’elle avait pris une position de combat, elle lançait un regard persévéré à son époux. « Et comment ! Et si je peux me permettre de battre mon maître… » Elle se rapprocha de lui, se penchant doucement vers lui, sourire aux lèvres. « Il n’y a pas plus meilleur entraîneur, professeur que toi. Regardes comment sont devenus nos enfants… grâce à toi. » Et leur éducation n’en était pas touchée et c’était rassurant. « Et puis, toi et moi, au corps à corps, ou presque… C’est assez tentant, si tu veux ce que je veux dire. » Très amusée, elle essayait de ne pas rire, déposant un rapide baiser sur le coin de ses lèvres.


« Absolument ! Sinon, comment penses-tu que je réussirais à bien me mesurer face à toi ? Tu as intérêt à ne pas retenir tes coups… Sinon, je me verrais dans l’obligation de ne plus te concocter de repas… Tu n’aimerais pas n’est-ce pas ? » Chi-Chi mit une pause, pensive. « Les Arts-Martiaux me manquent. Je les ai laissés trop longtemps de côté… Tu sauras me faire reprendre ce retard tout en te ménageant surtout ! » C’était important et elle gardait toujours son matériel médical à porter de main. Chi-Chi n’avait pas connu sa mère pendant de longues années mais une petite voix lui disait que ce don pour la cuisine venait d’elle. Cuisiner pour sa famille… Elle continuerait jusqu’à sa mort. « Envie de profiter de moi ? Goku… Tu sais comment faire ? » Faisait-elle exprès de le taquiner ainsi ? Cela ne faisait aucun doute. Autant une forte complicité s’était créée entre Piccolo et Gohan, autant une rivalité mêlée à une complicité liait Goten et Trunks. Souriante, elle hochait positivement de la tête, s’activant à faire la vaisselle. « Et comment ! Il n’y a que te voir quand tu es avec Végéta. C’est la même chose. » Les tâches ménagères de la cuisine étaient terminées. Chi-Chi plia son tablier, le rangeant à sa place habituelle. Goku s’était rapproché d’elle, déposant un baiser sur ses lèvres. « J’avais prévu de te laisser prendre le bain seul mais je veux bien le partager avec toi. » Elle déposa un autre baiser sur ses lèvres, lui adressant un sourire avant de monter à l’étage.

L’eau coulait à l’intérieur de la baignoire. Ajoutant quelques gouttes d’un savon prévu spécialement pour rendre le bain moussant, Chi-Chi détachait ses cheveux, ces derniers retombant sur ses épaules. Attrapant une pince à cheveux, elle les attachait avant de se déshabiller et de rejoindre son mari déjà présent dans le bain. Elle éteignait l’eau, posant sa main contre le torse de Goku, un sourire aux lèvres. « Comment te sens-tu ? » Même s’ils se retrouvaient à l’intérieur de ce bain pour qu’il sert de détente pour le couple, la jeune femme ne pouvait s’empêcher de lui poser cette question. Il semblait bien aller mais elle voulait l’entendre de sa bouche.

Même si quarante ans ont passés, je n’oublie pas mes deux vrais derniers combats, celui de Radditz où j'ai lésiner sur mon entrainement de l'époque, sa puissance était si grande par rapport à la mienne, j'ai eu besoin de Piccolo pour en venir à bout et surtout de me sacrifier, m'ôtant la vie en même temps que la sienne fut ôter par une attaque de Piccolo mais ce sacrifice aura servit à sauver de nombreux innocents j'en suis certain. Et ce combat de titans, mon entrainement chez le roi de la galaxie nord m'a permit de rivaliser avec lui, Vegeta, sans Kaio, je crois que je ne serais plus de ce monde, la puissance de Vegeta égalait la mienne à l'époque mais ma puissance n'a pas suffit à le dominer même en surpassant mes ressources avec le Kaioken, avant que je le mette hors d'état de nuire, il m'a brisé les jambes sous sa forme d'Oozaru et un handicap qui m'a suivit pendant plus de trente ans. C'est vrai que jamais je n'oublierais mais je ne lui en veux pas, c'est moi qui me suis reposé sur mes lauriers, je n'avais pas prévu un tel retournement de situation durant ce combat, au fond de moi, j'ai de la rancœur, certes mais je sais reconnaitre mes erreurs, et c'était une erreur de me croire vainqueur si tôt dans ce combat. Et les années suivantes furent douloureuses pour moi comme pour Chi-Chi, surtout quand je suis mort dans mon combat contre mon frère saiyen, elle m'a racontée, quelque part je me sentais mal pour elle, la connaissant elle aurait clairement péter un câble mais son père était là pour la soutenir puis Gohan, même si il fut vite emmener par Piccolo pour suivre un entrainement intensif et le plus dur pour elle fut de me savoir de nouveau ressusciter grâce aux boules de cristal en rentrant avec les jambes brisées, elle a du surmonter mes crises d'angoisse, mes cauchemars, mes séjours loin d'elle à l'hôpital, ce lieu que je déteste tant, bref, pendant plus de trente ans je fus un véritable calvaire pour elle, mais c'était une battante dans l'âme, elle n'est pas la fille de Gyumaô pour rien.

J'ai retrouvé mes jambes il y a environ presque un an, je marchais déjà depuis plus de trente ans, parfois avec des béquilles, parfois sans mais en me déplaçant sans trop forcer mais me battre à cette époque, m'entrainer, impossible, les médecins avaient été clair je m'en rappelle, mais maintenant je peux forcer de nouveau, enfin c'est ce que je veux, Chi-Chi elle ne peut rien y faire à ce que je m'entraine, elle veut juste que je dose, que je me fixe une limite, c'est sans doute pour ça qu'elle vient de me proposer de devenir ma partenaire, quelque part pour me surveiller, avoir un œil sur mon entrainement, elle me connait, elle sait que je ne me rend plus compte des limites quand je m'entraine. « Je sais Chi-Chi, je dis pas le contraire, je n'oublierais jamais ce qu'à fait Vegeta, il m'a privé de mes jambes pendant plus de trente ans, je viens de les retrouver il y a bientôt un an, ce que je veux te dire c'est que je suis tellement heureux de les avoir retrouver que je veux me donner à fond pour avoir ma revanche sur lui. Ne dis pas le contraire, admet qu'aujourd'hui il me domine même si je suis d'accord, nos intentions ne sont pas les mêmes du tout, mais tu connais Vegeta, je ne sais même pas pourquoi Bumla s'est mariée avec. » je n'ai jamais vraiment compris grand chose à tout ça pour tout dire, tout reste flou pour moi, l'amour et tout ce qui s'en suit, Chi-Chi pourrait en parler des heures, moi ? Juste en tirer deux phrases mais vous ennuyer sur les arts martiaux, chacun ses spécificités même si je suis heureux de dire que je ne regrette pas de m'être marié, d'avoir eu un enfant et d'aimer ma femme. Me souvenir de cette promesse qu'elle m'a rappelé au 23ième Tenkaichi Budokai, qu'elle m'a affrontée juste pour me la dire « C'est vrai mon amour mais je crois que c'est toi qui te surestimes un peu trop cette fois-ci, je te rappelle que je t'ai sortis du ring, juste en brassant l'air. » de cette remarque, de ce souvenir nostalgique, j'en tire un rire taquin plus que moqueur alors que je la voyais se crisper d'un sourire prenant une position de combat pour me dire qu'elle voulait que je l'entraine, ça povait être intéressant, vraiment intéressant « J'essayerais de pas trop brasser d'air alors cette fois-ci... »  lui répondais-je avec un sourire amusé alors que la suite de sa remarque venait d'entrer dans mes oreilles « ... Tentant c'est le mot Chi-Chi. » venais-je d'ajouter sentant ses douces lèvres parcourir un baiser sur le coin des miennes, un acte qui m'octroya un rapide sourire aux lèvres encore prise de ce gout exquis qui ne m'est que réservé. « Je ne me retiendrais pas promis tout comme je me fixerai des limites je te le promets. »  dis-je avant de la voir se lever, débarrasser le repas et entamer la vaisselle en me posant une question dite du tac au tac, et ça me faisait sourire « Je pense oui mais je ne suis pas si sûr. ». La vaisselle toute propre, la table essuyée, la cuisine rangée tout comme le tablier qu'elle vient de plier, elle me proposait un bain, un bain que je voulais partager avec elle « Parfait Chi-Chi. »  venais-je de dire suivant Chi-Chi dans les escaliers pour rejoindre l'étage et la salle de bain. Je ne perdais pas de temps à entrer dans cette eau chaude savonneuse qu'elle avait prit le temps de préparer mais ma patience ne fut pas longue, la voilà à se mettre à nue au premier sens du terme et à attacher ses cheveux avant de me rejoindre, me demander comment je me sentais « J Maintenant ? Parfaitement bien. »  petit sourire aux lèvres alors qu'elle finissait de s'installer contre moi, je l'entourais de mes bras, entrelaçant mes doigts aux siens, déposant un baisers dans sa nuque puis reposant ma tête sur le bord de la baignoire, fermer les yeux et essayer de décompresser, chose plus que facile quand je sais que Chi-Chi me connait pas cour et sait ce qui peut m'aider.

Lorsqu’elle avait appris la mort de son mari, Chi-Chi n’avait pas été forte à l’annonce de cette nouvelle. Elle se souvenait comme si c’était hier. Certes, plus d’une trentaine d’années s’était écoulée mais quand une mère vint à perdre les deux êtres qui comptaient le plus pour elle, ce n’était pas un souvenir qui disparaîtrait en un tour de magie. Ce jour-là, elle avait été présente dans sa cuisine, à tricoter un nouveau vêtement pour son petit garçon, Gohan. Elle avait attendu patiemment le retour de son fils ainsi que de son mari de leur visite chez Muten Roshi. Pour parfaire son attente, son père était arrivé, les bras chargés de cadeaux pour son petit-fils. Et c’était ensuite qu’ils reçurent la visite de Krillin, l’un des meilleurs amis de Goku. Krillin n’avait pas cessé de bégayer, de parler à tout va, sans pouvoir aligner, former une phrase correctement. Cependant, ce ne fut pas à ce moment-là que Chi-Chi avait appris la mort de son mari et la disparition de son fils. Elle s’était rendue jusque chez Muten Roshi afin de chercher Goku et Gohan. Apprendre que son petit garçon adoré avait été emporté par Piccolo l’avait mise dans un état dingue. Elle n’aimait pas cet homme et savoir Gohan à ses ‘côtés’ ne l’avait pas aidé à l’apprécier davantage. Finalement, ce ne fut pas Krillin qui lui annonça la nouvelle mais bien Muten Roshi. Ce fut la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. En effet, elle s’était évanouie, perdant connaissance pendant plusieurs heures avant de se réveiller et de constater que ce n’était pas un horrible cauchemar mais bien la réalité. Son père était resté à ses côtés pour la soutenir, sans lui, elle ignorait ce qu’elle aurait fait. Bien entendu, il lui arrivait, durant certaines nuits, de pleurer, de rester un petit temps dans la chambre de leur fils, à espérer son retour avant l’arrivée de ces maudits Saiyens ou de prendre un vêtement de Goku, de le sentir pour ressentir son odeur, sa présence. Ils étaient tout pour elle… absolument tout. Et même si elle avait passé des années à veiller au bon soin de Goku, à faire en sorte de soulager ses souffrances, elle se devait de rester forte pour leur famille. Elle n’avait pas été handicapée de ses deux jambes contrairement à Goku. Cette longue période a été vraiment difficile à vivre pour celui-ci. Entre les hôpitaux, ces journées à rester à la maison sans rien faire, sans s’entraîner… L’avoir ressuscité grâce aux Dragon Balls était un don du ciel. Elle avait Goku auprès d’elle, en vie, en chair et en os. Elle avait été là pour lui et elle continuerait de l’être encore et encore. Elle n’avait pas accepté de devenir son épouse sans raison. Pour le meilleur et pour le pire…

Chi-Chi avait été très claire avec Goku. Elle avait nettement bien insisté sur le fait qu’il se devait de se poser des limites à ne pas franchir. Ses jambes étaient encore fragiles. Il devait, parfois, marcher avec des béquilles. Il lui fallait encore de l’entraînement, de la rééducation pour être absolument opérationnelle. Médecin également, elle se montrait d’autant plus dure avec lui lorsqu’il commençait à ne pas écouter ses conseils, avant de trop forcer et ainsi, se faire mal. S’entraîner avec lui, lui permettrait de bien le surveiller, de bien faire attention à ce qu’il faisait et de mettre un stop lorsqu’il devait arrêter. Et s’entraîner avec lui, elle avait toujours voulu, au fond d’elle, que ça se passe. Combattante dans l’âme, elle avait abandonné les Arts Martiaux pour se consacrer à sa vie de famille, laissant, quelques fois, ses envies prendre le dessus et faire quelques exercices à l’abri des regards indiscrets. Chi-Chi avait levé les yeux au plafond de la cuisine, tapotant nerveusement son pied contre le sol de la pièce, croisant les bras, le regard fixé sur Goku. « Tu te moques de moi ? Goku, tu écoutes ce que tu dis ? Tu es tellement heureux de les avoir retrouvés que tu veux te donner à fond pour prendre ta revanche sur Végéta. Sois intelligent chéri. Je comprends parfaitement que tu sois très heureux d’avoir retrouvé l’usage de tes jambes mais réfléchis, ne serait-ce que, deux minutes. Si tu te forces de trop, sans te poser une limite à ne pas franchir, on court à la catastrophe. Bien sûr que tu prendras ta revanche sur cet abruti de Végéta. Mais… » Elle prit une petite pause, soupirant légèrement, baissant à peine ses yeux pour rapidement les poser sur ceux de Goku. « Je ne veux pas que ta situation empire Goku. Je veux vraiment que tu prennes soin de toi. Tu n’as pas envie de revivre ça alors… Fais le nécessaire pour que cela n’arrive pas. » C’était très important pour elle et elle souhaitait le faire comprendre à son époux. Être partenaire serait très bénéfique, elle en était convaincue. Quant à l’histoire de Bulma et Végéta… Chi-Chi avait laissé un petit sourire s’installer sur ses lèvres, détournant à peine son regard de Goku. « L’amour ne s’explique pas. Tout les séparait et pourtant tout les rapprochait en même temps. Ils sont complémentaires. Tu vois si quelque chose arrivait à Bulma, Végéta serait fou furieux, il crierait, il pleurerait… Tu sais comment il est. Il ne montre pas facilement ses émotions mais ça se voit qu’il est amoureux d’elle et Bulma, c’est pareil. Enfin voilà et puis toi chéri… Tu ignorais même ce que signifiait le mariage alors tu es mal placé pour parler de Bulma et de Végéta. » Un petit coup de taquinerie n’était pas le malvenu, bien au contraire. Elle lança un clin d’œil à Goku, un sourire amusé sur le coin de ses lèvres.

Le 23ième Tenkaichi Budokai… Chi-Chi se mordait légèrement la lèvre inférieure. Elle n’était pas contrariée mais presque. Elle était à deux doigts de l’être. Elle accorda un regard quelconque à Goku, ayant presque envie de lui tirer la langue ce qu’elle ne fit pas. « Dit-donc, ça te fait du bien de dire ça mais penses que je ne suis qu’une terrienne qui a réussi à se battre avec un Saiyen. Tu possèdes des capacités que je n’ai pas et j’ai quand même réussi à me montrer résistante. Et puis… J’ai eu ce que je voulais à la fin. Nous nous sommes mariés. La plus belle des récompenses. » Rien qu’en pensant à cette journée, un grand sourire s’était affiché sur ses lèvres, le regard illuminé, pétillant. « Tu ferais bien d’essayer ou ce sera moi qui te fera brasser de l’air au lit. » Une menace ? Bien sûr que non mais ça pourrait facilement le devenir s’ils continuaient à jouer au chat et à la souris. Bien, il avait fini par lui promettre qu’il se fixerait des limites et qu’il ne retiendrait pas ses coups. Elle vérifierait cela en temps et en heure mais pour l’instant, l’heure du bain avait sonnée pour eux. Un moment de détente à ne pas laisser de côté.

Présente à l’intérieur de la baignoire, elle savourait cette sensation de sentir l’eau tiède, presque légèrement chaude sur sa peau. Le savon moussant ajoutait ce petit plus qui n’était que savoureux. Ils ne prenaient pas souvent des bains ensembles et donc, si la jeune femme pouvait en profiter pendant un très court instant, elle ne se priverait pas. Elle venait d’apprécier le baiser donné par Goku dans sa nuque, gardant leurs doigts entrelacés. Chi-Chi souriait, sa tête reposée contre le torse de Goku. La température de l’eau était idéale pour bien se détendre et bien se relaxer. La jeune femme releva son visage, le tournant doucement pour pouvoir donner quelques baisers sur les épaules de Goku, remontant ses lèvres pour embrasser le cou de ce dernier. Chaque baiser avait été donné avec une douceur et une délicatesse sans nom. Pour le moment, elle n’avait trouvé que cette méthode pour essayer de le décompresser au minimum. Elle verrait bien la suite un peu plus tard...